Qui est Alex ?
Alexandra a 27 ans.
Originaire du sud de la France, elle a longtemps suivi un chemin qui, sur le papier, semblait tout tracé.
Des études en marketing, un master spécialisé dans le luxe, une première expérience à l’international lors échange universitaire de six mois à Shanghai… et pourtant, quelque chose manquait.
Derrière un CV solide et un parcours “logique”, Alexandra sentait déjà poindre une envie plus profonde : celle de vivre ailleurs, autrement, et surtout de se rapprocher d’une culture qui la fascinait depuis longtemps.
Un parcours académique solide… mais une envie d’ailleurs persistante
Lors de son échange à Shanghai, Alexandra se promet de revenir en Asie, avec un passage par Séoul.
Mais le Covid repousse ses projets.
Elle travaille alors 2 ans comme cheffe de projet marketing à Angers. Un poste stable, mais une frustration persistante.
Elle finit par quitter son emploi pour se consacrer à la création de contenu et s’autoriser enfin à partir.
En 2023, elle part pour la Corée du Sud.
Deux semaines seulement.
Mais 2 semaines qui vont tout changer.
Revenir, oui… mais pas n’importe comment
De retour en France, Alexandra cherche une solution pour repartir.
Le PVT lui vient naturellement en tête, mais elle hésite.
Utilisable une seule fois dans une vie et limité à 1 an, elle ne veut pas “griller cette carte” trop vite.
Avant ça, elle veut tester la vraie vie en Corée du Sud.
Pas les vacances. Le quotidien.
Elle cherche donc une alternative plus flexible, renouvelable, et surtout utile pour son avenir. C’est là qu’elle découvre le visa D4-1, destiné à l’apprentissage de la langue coréenne.
Son premier voyage à Séoul
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1ère étape: le décalage.
Au début, Alexandra ne réalise pas vraiment.
Elle est là, en Corée du Sud… sans vraiment y croire.
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2ème étape: la réalisation.
À la moitié de son séjour, face à la vue qu'offrait le Haneul Park, quelque chose bascule.
Elle réalise où elle se trouve, et surtout ce qu’elle est en train de vivre et se dit: "ma place est ici".
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3ème étape: la promesse.
Le dernier jour, Alexandra visite le palais de Gyeongbokgung, presque vide.
En hanbok, les premières neiges tombent sur Séoul.
En Corée, la première neige est un signe.
Ce jour-là, elle se fait une promesse : revenir.
Pas en touriste. Mais pour y vivre.
Son université à Séoul
Pourquoi étudier le coréen à l’université avec un visa D4-1
Alexandra ne voulait pas partir “sans objectif”.
Étudier le coréen lui permettait :
- d’améliorer une compétence concrète
- de renforcer son CV
- de rester légalement en Corée du Sud sur une durée modulable
Le visa D4-1 offre des séjours de 6 mois, renouvelables, sans engagement immédiat sur un an complet comme le PVT. Une solution plus rassurante, plus progressive.
Elle restera finalement 9 mois en Corée, grâce au renouvellement d’un semestre supplémentaire.
Pourquoi Ewha University ?
Le choix de l’université n’a pas été simple.
Très peu d’informations existaient sur ce type de programme, surtout hors échange universitaire classique. Alexandra a donc procédé par élimination.
- Le programme avant tout
- Le quartier, avec une préférence pour Hongdae et ses alentours
- L’hésitation entre Yonsei et Ewha
Ce qui a fait pencher la balance ?
Le programme Do-oumi proposé par Ewha : un système de tutorat permettant d’échanger une heure par semaine avec un étudiant coréen. Pas forcément académique, parfois autour d’un café ou pour de l’administratif. Un vrai échange humain, et un énorme plus.
En parallèle, Alexandra tombe sur plusieurs vlogs d’étudiants à Yonsei. Beaucoup évoquent une pression liée à la réputation de l’université : la peur de mal parler coréen, de faire des erreurs, de ne pas être “à la hauteur”. Ces témoignages la font réfléchir. Elle choisira Ewha pour son atmosphère perçue comme plus bienveillante.
Le premier jour à l’université : fierté et excitation
Le jour de la rentrée, Alexandra réalise vraiment où elle est.
Elle se sent toute petite face à la réputation de l’université, mais aussi profondément fière.
Tout est bien organisé, bien indiqué. Deux jours avant, elle avait déjà repéré le campus, sa salle de classe, acheté ses livres.
Le jour J est surtout rempli d’excitation.
Intensité des cours et examens
4H de cours par jour.
Un rythme très intense, surtout pour un cerveau formé à l’éducation occidentale.
En France, Alexandra avait l’habitude de : réflexion / questions ouvertes / argumentation
En Corée, tout repose sur : le par cœur / les QCM / l’apprentissage du manuel
L’adaptation est difficile au début.
Les examens se composent : d’une compréhension orale & écrite / expression orale & écrite
Un format très proche du TOPIK.
Chaque semestre validé donne une attestation sans valeur sur le marché du travail.Pour obtenir une reconnaissance officielle, il faut 3 semestres dans la même université et atteindre le niveau 6.
Facile de se faire des amies à l'université sans parler coréen ?
Alexandra ne se considère pas comme très bonne en anglais.
De toute façon, à l’université, tout se fait en coréen, puisqu’elle est dans un programme intensif.
La majorité de sa classe est composée d’étudiantes chinoises et japonaises, parlant peu anglais. Les débuts sont compliqués : peu de langue commune, un coréen encore trop limité pour créer de vrais liens.
Elle finira par rencontrer d’autres Françaises avec qui elle se liera d’amitié, ce qui l’aidera énormément.
Chaque semestre validé donne une attestation sans valeur sur le marché du travail.Pour obtenir une reconnaissance officielle, il faut 3 semestres dans la même université et atteindre le niveau 6.
Le logement : la réalité du goshiwon
Côté logement, la réalité est plus brutale.
Peu d’agences acceptent des contrats de moins d’un an. Alexandra se tourne donc vers un goshiwon à Sinchon, proche de l’université.
- Prix : environ 300 € par mois (460 000 wons)
Ce qu’elle a le plus détesté :
- la douche et les toilettes, minuscules et constamment mouillées
- le papier toilette obligé d’être stocké à l’extérieur
- l’impossibilité de cuisiner (cuisine partagée souvent sale)
- les odeurs de cuisine asiatique qui envahissaient les chambres
Résultat : elle commandera à manger pendant tout son séjour, principalement via Baedal (배달).
Ce que cette année lui a appris
Alexandra retient surtout :
- la différence profonde entre les systèmes éducatifs
- l’importance du temps d’adaptation
- la nécessité de trouver un équilibre entre études et découverte du pays.
Mais surtout, une meilleure connaissance d’elle-même.
Le préparation chaotique de son année
Préparer ce départ a été l’une des parties les plus difficiles.
Peu de sources, aucun retour d’expérience récent, quasiment aucune documentation claire sur le visa D4-1 hors échange universitaire.
À chaque étape, Alexandra avance à tâtons.
En 2024, à l’ère du numérique, cette absence totale d’informations la choque.
C’est là qu’une idée germe :« Je vais écrire un livre. »
Un guide pour ne plus partir dans le flou
Son livre a un objectif clair : accompagner pas à pas celles et ceux qui veulent étudier en Corée du Sud.
Il regroupe : le choix de l’université, toutes les étapes d’inscription, préparation du visa & documents nécessaires, l’installation en Corée du Sud, les examens universitaires et même la prolongation du séjour.
Un guide pratique, concret, pensé pour éviter aux autres le chaos qu’elle a vécu.
Un message d'Alex pour toi:
« Ce que je dis toujours : fighting. Tu vas avoir peur, moi aussi j’ai eu peur, mais ça va aller. L’expérience est trop belle pour t’arrêter à ta peur. »
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