💛 Qui est Kim Cooki ?
Elle s’appelle Alice ou Cooki pour les intimes, 25 ans, originaire de Bretagne, passionnée par l’Asie depuis toujours.
Après des études en relations internationales et en études asiatiques, elle vit aujourd’hui en Corée du Sud, où elle travaille comme traductrice pour une entreprise coréano-américaine.
La Corée, elle l’a découverte par étapes :
des aller-retours en 2018–2019, un échange universitaire à Daegu en 2020, puis… l’immigration définitive en 2021.
🌊 Pourquoi Busan, et pas Séoul ?
Alice vivait à Séoul lorsqu’elle a lancé son projet d’immigration, mais l’ambiance de la capitale a rapidement pesé sur son moral et sa santé. Et le cursus qu’elle voulait suivre se trouvait justement à Pusan National University. Elle décide donc de tenter l’aventure Busan, d’abord pour quelques mois… puis tout change.
Dès ses premières semaines, elle respire à nouveau : plus d’espace, moins de pression, une douceur de vie qu’elle n’avait jamais ressentie à Séoul. Elle avait peur que cette “lune de miel” disparaisse avec le temps, mais non, Busan est restée ce lieu où elle se sent en vacances tous les jours.
En réalité, dit-elle, elle aime vivre à Busan encore plus qu’elle n’aime vivre en Corée.
🌅 La vibe de Busan : douce, variée, authentique
Ce qui l’a séduite immédiatement :
- La diversité : ville, mer, montagne en quelques stations de métro.
- Le côté plus rustique, plus naturel.
- Moins de pression sociale, moins de performance.
- Des gens plus accessibles, surtout si tu parles coréen.
À Séoul, elle se sentait écrasée par la foule. À Busan, elle respire.
“On voit l’horizon. On a de l’espace. On existe.”
Elle se sent aussi plus intégrée dans la vie locale. À Busan, les étrangers parlent souvent mieux coréen, et ça change tout.
🚇 Vie quotidienne : transports, coût de la vie, rencontres
Les transports
C’est LE défaut de Busan.
Le métro est bien fait… mais les bus, c’est autre chose.
Beaucoup de quartiers touristiques sont mal desservis et certains bus passent toutes les 30–40 minutes.
L’été : bus bondés, locaux poussés dehors, trajets interminables.
"Au-delà d'être embêtant pour les voyageurs qui perdent du temps dans les transports, c'est vraiment pénible au quotidien."
Le coût de la vie
Globalement moins cher qu’à Séoul :
- loyers plus bas pour une plus grande surface
"J'ai 70m2/3 chambres que je paye moins cher que les studios de mes copines à Seoul."
- cafés/restos abordables,
- marchés de quartier avantageux (fraises, pastèque, produits frais).
"Quand j'étais étudiante j'avais des fraises à 7000₩ (4,10€) le kilo et la demi pastèque à 5000₩ (2,93€) en bas de chez moi !"
Rencontrer des gens
Pas plus difficile qu’à Séoul, mais différent :
La communauté francophone est plus petite et plus âgée. Les relations se font, mais plus lentement.
"Je pense que malheureusement beaucoup de PVTistes et de jeunes souhaitant étudier/s'installer en Corée s'arrêtent à Seoul par peur d'être perdu ou seul s'ils choisissent une ville moins connue."
✨ Lieux incontournables (version Cooki) ✨
Elle évite volontairement les grands classiques: Haeundae, Gwangalli, Gamcheon, parce que tout le monde les connaît déjà.
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☀️ Ses spots préférés
-Songjeong Beach
Spot de surf, cafés sur toute la côte, ambiance 90s/00s. Accessible par la Blue Line.
-Bosu Book Street
Une rue figée dans le temps, parfaite pour les amoureux de livres.-Huinnyeoul Culture Village
Calme, vue incroyable, cafés cosy.
Une alternative plus paisible à Gamcheon. -
💗 Ses quartiers préférés
-PNU / Jangjeon : jeune, dynamique, parfait pour vivre et étudier.
-PKNU / Kyungsung University : ambiance étudiante et vivante.
-Seomyeon / Jeonpo : idéal pour sortir le soir, cafés incroyables.
🍜 Ses cafés & restaurants favoris
Elle partage même sa carte Kakaomap (triée par couleurs !).
Quelques coups de cœur :
-La Haute (Gwangalli) → gâteaux incroyables, surtout celui à l’orange.
-Te.to.te (Jangjeon) → son cantine étudiante.
-Café #1 (Jangjeon) → jus frais pas chers.
-Handukbaegi (Seomyeon) → cuisine coréenne authentique.
-Simmian (Cheongsapo) → le paradis des fans de matcha.
🌱 Bien-être : ce que Busan a changé pour elle
Busan l’a apaisée.
Elle y est plus sereine, moins stressée, plus productive.
Quand la ville lui semble trop bruyante, elle va marcher près de la mer ou dans un quartier plus calme.
🌧️ Son anecdote préférée (et tellement Busan)
Un jour de pluie, sur la plage, un inconnu leur a offert un parapluie tout neuf… avant de repartir en courant.
“On s’est demandé s’il n’avait pas mis un AirTag dedans. Mais non juste un acte de gentillesse pur.”
Elle possède toujours ce parapluie. ❤️🩹
💡 Ce qu’il faut vraiment savoir avant de vivre à Busan
Busan, c’est beau et doux… mais c’est aussi une ville avec ses défis, ses pièges et son propre rythme. Voici ce que Cookie aurait aimé savoir avant d’y poser ses valises.
-
⚠️ Les difficultés rencontrées
-Beaucoup moins d’informations disponibles qu’à Séoul. (administration différente)
-Moins de services en anglais.
-Moins d’opportunités professionnelles.
-Humidité dans les logements proches de la mer.
-Busan = très montagneux → pièges pour les trajets à pied. -
🎯 Pour qui Busan est la ville idéale ?
Pour les personnes qui veulent :
→ une vie calme dans une ville dynamique,
→ un quotidien plus doux qu’à Séoul,
→ de l’espace, de la nature, du vrai. -
🚫 Les pièges à éviter
-Croire que Busan fonctionne comme Séoul → faux.
-Louer un logement sans visiter le quartier.
-Sous-estimer les montagnes.
-Oublier que l’humidité peut abîmer un logement.
💡 Les conseils de Cooki si tu veux t'installer en dehors de Séoul
-APPRENDRE LE CORÉEN, APPRENDRE LE CORÉEN, APPRENDRE LE CORÉEN et enfin APPRENDRE LE CORÉEN !!! (en vrai, indispensable).
-Visiter plusieurs villes avant de choisir où s’installer.
-Construire un réseau est important aussi, puisque les opportunités sont forcément moins nombreuses qu'à la capitale il faut être capable d'avoir accès aux bons plans.
-Se faire sa propre idée, et pas celle des autres.
🏡 Et maintenant, elle reste ?
Elle adorerait.Mais les opportunités professionnelles y sont limitées un jour, elle devra peut-être revenir à Séoul. Elle prévoit néanmoins d’acheter un petit studio à Busan pour y garder une attache.
“Busan, c’est ma 고향 (ville natale en coréen). La ville où j’ai grandi en tant qu’adulte.
L’endroit où j’ai toujours hâte de rentrer.”
Merci à elle pour son histoire, elle nous a appris que:
Busan n’est peut-être pas la ville dont on parle partout, mais c’est celle qui a offert à Kim Cooki un vrai espace pour respirer, se retrouver et construire sa vie. C’est une ville qui ne cherche pas à impressionner : elle t’accueille simplement, sincèrement.Et peut-être que toi aussi, loin du bruit de Séoul, tu y trouveras ce petit coin de douceur qui change tout.
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